Au cours des deux dernières années, une autre tragédie semblable à Kerbala s'est progressivement déroulée — cette fois à Gaza. Plus de 59 000 vies innocentes ont été perdues, et des dizaines de milliers de personnes continuent de souffrir dans des conditions effroyables. Les civils sont privés de nourriture, d'eau, d'abris et de soins médicaux de base. Les attaques brutales persistent, et le coût humain ne cesse d'augmenter.
Et pourtant, le monde reste silencieux. Les grandes organisations internationales, apparemment paralysées, n'ont pas réussi à prendre des mesures significatives. Quel contraste dévastateur avec les principes de la moralité islamique et humaine, où même abattre un arbre pendant la guerre était interdit — mais aujourd'hui, des quartiers entiers, des hôpitaux et des familles sont anéantis sans conséquence.
Honte à ceux qui restent silencieux. Ce n'est plus un conflit politique. C'est un test de la conscience mondiale.
Que pouvons-nous faire?
Bien que nous soyons limités par des sanctions et des restrictions, nous ne sommes pas impuissants. En tant que membres de l'Université de Yazd et en tant que partie intégrante de la nation iranienne, nous pouvons entreprendre plusieurs actions importantes:
- Sensibiliser: Utiliser les plateformes académiques, les réseaux sociaux et les événements universitaires pour partager des informations vérifiées et mettre en lumière la crise humanitaire.
- Organiser des rassemblements et des conférences: Mettre en place des discussions, des rassemblements de prière et des panels académiques pour réfléchir aux aspects éthiques, humanitaires et religieux de la crise.
- Soutenir les campagnes d'aide locales: Participer ou initier des campagnes de dons nationales organisées par des associations caritatives iraniennes et des organisations de secours opérant sous approbation officielle.
- Écrire et s'exprimer: Publier des articles, des tribunes et des déclarations dans des revues académiques, des bulletins étudiants et les médias nationaux pour maintenir l'attention sur cette question.
- Prier et manifester sa solidarité: Participer à des prières collectives à l'échelle de l'université, à des moments de silence et à des événements de solidarité pour le peuple de Gaza.
Ne laissons pas tomber Gaza. Ne laissons pas tomber l'humanité. Même une petite action, si elle est sincère, peut être une voix contre l'injustice.
Levons-nous — avec nos mots, nos plateformes et nos convictions.